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Dossier Pierre Vinclair
Un météore dans le ciel de la poésie

mai 2020 | Le Matricule des Anges n°212-213 | par Thierry Guichard

Romancier, poète, essayiste, traducteur, globe-trotter, éditeur : à pas même 40 ans, Pierre Vinclair fait figure de surdoué dans le monde de la poésie. Où il entend apporter un peu de sauvagerie.

Pour l’avoir rencontré à la dernière (en date) édition du festival Écrivains en bord de mer, on savait l’homme assez réservé, humble dans sa manière de plus écouter que parler. Avec sa gueule de héros de série américaine, sa casquette vissée sur un crâne ras, Pierre Vinclair dégage beaucoup de douceur dans sa voix et un appétit insatiable pour les discussions autour de la création. Très désireux des questions qu’on pouvait lui poser comme si elles étaient en soi un geste fraternel, l’écrivain, invité d’abord par la Maison de la poésie de Nantes, puis par les organisateurs du festival baulois, revenait juste de Singapour, repartait pour Londres.
La capitale anglaise n’était pas trop éloignée pour qu’on s’y rende à l’occasion de la double parution chez José Corti d’un volumineux livre de poésie, La Sauvagerie et de son essai miroir, Agir non agir. Mais le Covid-19 empêcha le voyage et, alors que nous avions commencé l’entretien par mails qui suit, obligea son éditeur à reprogrammer la sortie des ouvrages pour juin. Il vous faudra donc attendre un peu pour vous procurer ces deux nouveautés…
Pierre Vinclair naît le 21 janvier 1982 à Aurillac dans le Cantal, point de départ d’une vie qui le conduira vers de multiples et lointains horizons. Son père travaille pour la DDE. Lui-même fils d’instituteur directeur d’école près de Nantes, il « articule la plus grande droiture à un esprit libertaire ». Républicain, laïc et écologiste fan d’André Gorz, il s’intéresse beaucoup aux oiseaux, ce qui aura son importance pour l’écriture de La Sauvagerie, le livre de poésie du fiston qui aurait dû paraître ce début avril. La mère de Pierre vient d’une famille bourgeoise de Bretagne (le grand-père dirigeait une usine de cuirs et peaux), « mais elle s’est vite émancipée de leurs valeurs. Ma mère est très féministe. Mes parents s’intéressent à tout, discutent tout le temps. » Elle est chef de service dans la fonction territoriale. « Il y a un vrai ethos de fonctionnaire, à la maison. Attachement à l’État, au bien public. Haine de la triche, du mensonge. Un côté ayatollah parfois. En mode sûr de sa rationalité. »
À Aurillac, la vie dans une ferme est propice à la découverte de la nature… L’été, les randonnées se succèdent. Un frère l’a précédé de 5 ans, une sœur le suivra cinq ans plus tard. L’aîné quitte la maison pour faire des études de médecine quand Pierre a 13 ans : « dans sa jeunesse c’était un aventurier. Il a traversé l’Afrique à vélo, par exemple. J’ai grandi avec deux images fortes de ce qu’est un homme, entre mon père et mon frère, tous les deux très sportifs, impliqués politiquement, libres, un peu anarchistes. » Le cadet se dit plutôt « casanier et créatif. Ce qui énervait mon père qui pensait que c’était pour faire mon intéressant – c’était sans doute vrai ! » Un peu rétif au « côté républicain (la tête ne doit pas dépasser) » du chef de famille, le poète aujourd’hui « pense que c’est aussi pour ça que je me suis mis à écrire : une...

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