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RUBRIQUE Entretiens

Les articles

Le Grand Sommeil

de Raymond Chandler
Le vilain rêve De l’utilité de lire Le Grand Sommeil dans la retraduction de Benoît Tadié, qui rend au premier roman de Chandler sa singularité triste et toujours frémissante. Évidemment, on se souvient de l’adaptation d’Howard Hawks : clair-obscur au cordeau, récit au galop, érotisme incisif des dialogues Bogart/Bacall. Sauf que leur couple ne s’est jamais formé chez Raymond Chandler (où le détective Philip Marlowe repoussait toute manipulation des dames) ; que l’histoire y était beaucoup plus composite (Chandler ayant fondu l’intrigue de deux nouvelles antérieures, et se fichant assez d’une vraisemblance que le style seul se chargeait d’assurer) ; que la couleur d’ensemble du roman tirait, plutôt que vers le noir et blanc classieux consacré par la tradition,...
mars 2024
Le Matricule des Anges n°251

Le passage du témoin

A 71 ans, Pierre Bourgeade ne désarme pas. Avec un polar, un roman existentiel et des chroniques instantanées, il raconte les douleurs du monde et plaide pour une évolution du roman. Pour Pierre Bourgeade, l’année 1998 a été productive. Au printemps paraissait Pittbul, un polar d’une violence crue que la Société des Gens de lettres a coiffé des lauriers du Grand Prix Paul Féval de littérature populaire. Puis vinrent Les Ames juives où l’auteur d’Orden et des Immortelles s’interroge sur l’improbable paix morale des rescapés de la Shoah et le poids de leur histoire. Dans la...
janvier 1999
Le Matricule des Anges n°25

Anatomie d’un soir

Dans son deuxième roman, Dominique Barbéris décrit un coucher de soleil tragique pour peindre l’univers intérieur d’humains « trop sensibles ». La campagne, à la fin d’un jour d’été. L’action court de la fermeture de la boucherie au coucher des enfants. Dominique Barbéris s’attache au détail. Avec une minutie infinie et une grande sensibilité, cette normalienne originaire de Nantes, vivant depuis vingt ans à Paris pour enseigner la stylistique, offre un des objets les plus précieux de la rentrée dernière. Dans un espace temporel...
janvier 1999
Le Matricule des Anges n°25

Le sorcier de Venabren

Les livres -il en propose deux ces temps-ci- ont du mal à contenir Julien Blaine : une carcasse, une voix, une manière d’éructer, d’occuper l’espace, une volonté de changement. Humilié, mais pas désespéré : ainsi se présente l’ouragan Blaine. Humilié par l’injustice du monde, la confiscation des cultures au nom d’un ordre mondial qu’il accuse d’être à la solde de l’administration américaine. Humilié par la place laissée au poète, le dernier des nègres, ce sorcier nomade et protéiforme, né en 1942 à Rognac près de l’étang de Berre, chamanise près de là en son antre...
janvier 1999
Le Matricule des Anges n°25

L’effet papillon noir

S’imposer des contraintes monumentales pour mieux parler de manque, d’amour et de mort, tel est le cheminement paradoxal et jubilatoire d’Alain Monnier. Rencontre avec le père de Parpot. Fonctionnaire dans une chambre de commerce de la région toulousaine, Alain Monnier écrit des lettres pour les autres, maîtrisant les subtilités de la ponctuation, les infimes nuances de la syntaxe, les toutes discrètes fantaisies de la langue de bois. Travail de l’ombre, contraignant, fastidieux, périlleux où un mot déplacé peut faire échouer des négociations économiques, internationales...
septembre 1998
Le Matricule des Anges n°24

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