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Entretiens Insoutenable légéreté

avril 2012 | Le Matricule des Anges n°132 | par Etienne Leterrier-Grimal

Premier opus d’une grande fresque où le spleen et le rire cohabitent, Zanzaro Circus campe Jack-Alain Léger en joueur de flûte, au milieu du cercle de ses souvenirs.

Zanzaro circus

Jack-Alain Léger porte une mélancolie dissimulée sous des lunettes de soleil noires. Par téléphone, il a annoncé aussitôt la couleur : une dépression qui ne le quitte plus depuis trois ans, la grippe, depuis dix jours. Dans un café du XIIIe arrondissement parisien, il a accepté malgré tout l’entretien de bonne grâce, et fait remarquer dans un sourire, que c’est le premier que Le Matricule lui demande, en vingt ans d’existence. Dont acte. Au cours de la rencontre, on aura le temps de le questionner sur son œuvre atypique et abondante, entre succès fulgurants et déboires éditoriaux. Visiblement affecté par ce qu’il appelle aussi les « cabales » essuyées au cours de sa vie littéraire, Jack-Alain Léger plaide souvent l’incompréhension ou l’erreur judiciaire, défend avec un orgueil blessé et toujours un réel attachement ses meilleurs textes. Entretien avec un homme qui ne cache pas ses failles, et qui se considère plus « écrivain » qu’« homme de lettres ».

Avec Zanzaro Circus, on découvre un mélange de récit de soi et d’ironie, de confession et de distance. Qu’avez-vous mis de vous-même dans ce livre ?
Il y a beaucoup de moi dans ce livre bien sûr. Toutefois, je voulais m’y présenter comme un clown dans une parade, un être devenu fictif à force de reconstructions et de déconstructions. Je ne voulais pas d’un livre autobiographique, même si Zanzaro Circus traite de mon histoire, de ma bataille avec la maniaco-dépression puisque c’est le nom de la maladie que je porte depuis l’enfance. Je voulais plutôt faire de ma vie un texte. J’ai cherché dans tous mes livres, ce « jeu du je ». De là vient aussi ma passion pour les pseudonymes, les masques, les maquillages… Oscar Wilde disait « Donnez moi un masque, et je vous dirai la vérité ». Pour moi, il y a une obscénité à vouloir dire la vérité toute nue. Il faut la maquiller, la masquer.

Les masques ont changé, au cours du temps. Vous étiez Melmoth, au début de votre carrière, ce personnage du roman gothique qui ne peut pas mourir… vous seriez donc devenu Arlequin ?
Je voulais mettre dans Zanzaro Circus une dimension dérisoire. Que le récit ne me drape pas dans le marbre, mais y ajouter l’impression d’un type qui se prendrait les pieds dans un tapis… La période Melmoth était la période la plus sombre de ma vie, c’est sous ce nom que j’ai publié mon premier texte, Being, chez Christian Bourgois. C’est le roman avec lequel je suis allé le plus loin dans le broyage, la démolition de l’écriture, la reconstruction avec des mots inconnus, les néologismes… Sous l’influence de Joyce et d’Ezra Pound, ce livre s’apparentait alors un peu à ce que fait aujourd’hui Guyotat. Mais un jour ce pseudonyme est devenu trop dur à porter, alors j’en ai choisi de… plus « légers ». Dashiell Hedayat, Paul Smaïl, Jack-Alain Léger… chaque fois que j’ai voulu écrire différemment, j’ai changé de pseudonyme. Mais je crois que ceux qui savent me lire me distinguent derrière ces avatars.
JbrJ...

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