- Papier critique Les bourgeois à l’oflag
- Bibliographie Les compagnons de route
- Présentation Les leçons de Georges Hyvernaud
- Autre papier Ecrire
- Autre papier Musical Hyvernaud
- Bibliographie Bibliographie
- Autre papier Anonyme présence
- Autre papier Feuilles volantes (extraits)
- Entretien Précis de recomposition
- Autre papier Notes inédites de Georges Hyvernaud
« Voilà nos grands politiques : des hommes qui poussent devant eux un docile troupeau de mots (…) les mêmes inusables mots qui servent pour l’ambition ou la digestion. Tout serait sauvé (…) si quelquefois les grands politiques s’évadaient du pays des Mots, retrouvaient le pays des Hommes. » (Feuilles volantes)
« Incapable de solitude. Alors il fait des avances et des concessions. Se met au niveau le plus bas, là où on est sûr de rencontrer le plus de monde. » (Carnets d’oflag)
« Qui nous guérira des Familles (…) Le père sent le Pernod. La mère l’Oubigant. Les gosses le pipi. Les gosses sentent le gosse. » (Feuilles volantes)
« Pourquoi écrire ? Pour se venger. La littérature est revanche. » (Lettre anonyme)
« »La marquise demanda sa voiture et sortit à cinq heures…« Il ne s’y est pas trompé, le vieux. Il n’a pas dit la femme de ménage ou la vendeuse de Monoprix. » (Le Wagon à vaches)
« Le cinéma, le grand bazar de l’hébétude. L’auge commune du songe moderne. Commode, le cinéma, pour ceux qui n’ont pas même le cœur de se faire des rêves en propre. » (Feuilles volantes)
« On enterre les pauvres en vitesse, discrètement (…) Et c’était bien ce qu’il craignait : le cercueil qu’il avait suivi n’était pas le bon. » (Le Wagon à vaches)
« Un professeur, tout le monde s’accorde là-dessus, c’est à peu près aussi intéressant qu’une route nationale ou un potager de banlieue. » (Lettre anonyme)
« On commence par adhérer (adhérer ! un idéal de mollusque…) » (Feuilles volantes)
« Et ce qui est terrible, c’est (…) que ceux qui parlent décident pour ceux qui sont. (…) Et le pire de tout, c’est qu’on finit par croire que les mots constituent une raison de mourir… » (Feuilles volantes)
« Mais personne ne lit les noms sur les croix. Et il n’y a même pas de croix. Il n’y a rien. » (La Peau et les os)