Décloisonnant les genres (fiction, essai, poésie), Æthalidès interroge notre modernité. En toute liberté, noirceur et humour compris.
Les éditeurs qui publient des récits mêlant la philosophie, la fiction et l’autodérision ne sont pas légion. Ceux qui ajoutent la poésie à leur arc, encore moins. « Freaks », collection phare d’Æthalidès, casse les codes. Il y a du nerf dans ces écritures hybrides, un peu folles, parfois provocatrices. « On ne peut pas publier ça », se souvient, malicieux, Laurent Collin, lecteur de « Freud, de Sade et de SF », au début de l’aventure, lancée avec sa compagne Valérie. Tous les deux sont issus du monde de (...)