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Entretiens Claude Louis-Combet : de la prière à la mythobiographie

mars 1995 | Le Matricule des Anges n°11 | par Thierry Guichard

Ecrivain de l’expérience intérieure, Claude Louis-Combet voit dans la littérature comme le questionnement d’une quête spirituelle. Son nouveau roman possède la beauté d’un oratorio.

Blesse, ronce noire

Miroirs du texte

Avec un recueil d’articles critiques, de courts essais, chez Deyrolle et un nouveau roman chez Corti, Claude Louis-Combet ravira tous ses aficionados qui, s’ils ne sont pas aussi nombreux qu’une telle œuvre le mériterait finissent par constituer un happy-few fort respectable.
Blesse, Ronce noire qui relate la relation incestueuse entre le poète Trakl et sa sœur Gretl, marie magistralement une écriture onctueuse à un thème violent, obscur, récurrent chez Louis-Combet. A travers la poésie, à travers l’inceste, la création, Claude Louis-Combet poursuit une quête infinie.
« Ecrire au sein de la lecture, c’était là plus qu’une occupation : une manière de conquête permanente contre l’esprit de dissolution. » Lorsqu’il écrit Blanc (Fata Morgana, 1980) d’où est tirée cette profession de foi, Claude Louis-Combet a déjà derrière lui plus d’une demi-douzaine de livres. Son premier roman, Infernaux Paluds sorti chez Flammarion en 1970 après dix ans d’écriture, a été le déclencheur d’une œuvre dense, profonde, bouleversante dans la mesure où sa lecture est, d’évidence, une expérience spirituelle. Né en 1932 à Lyon, Claude Louis-Combet se destine d’abord à entrer dans les ordres et effectue son noviciat chez les Pères du Saint Esprit « avec une émotivité religieuse très forte ». Mais la politique de l’Eglise, contre laquelle il s’élève, et une forte crise spirituelle lui font renoncer à poursuivre cette voie. Dans cette rupture, la lecture de Nietzsche a été déterminante avec celle de Sartre qui a suivi. « Je suis comme un être qui reste très nostalgique de la foi. J’aime beaucoup la vie des saints parce que j’y trouve l’expression d’une destinée humaine qui est allée très loin dans l’absolu ».
Imprégné des écrivains spirituels auxquels il consacre la collection « Atopia » aux éditions Jérôme Millon, Claude Louis-Combet semble trouver dans l’écriture comme une voie souterraine pouvant conduire vers cet absolu impossible pourtant à atteindre. Il rechigne à parler de mysticisme, mais ce refus sonne chez lui comme de l’humilité. « Quoi que nous écrivions, il y a dans ce que nous écrivons, quelque chose qui s’écrit malgré nous - et nous qui écrivons, il y a un instant où nous assistons à l’écrit, où nous le subissons (amoureusement, peut-être), saisis de ne pas le saisir.« (Ecrire de langue morte, Ubacs 1985).
De son modeste appartement de Besançon, une fenêtre donne sur le cimetière, paysage paisible et propre à la méditation, qu’un immeuble en construction s’apprête à griffer à jamais. Claude Louis-Combet parle d’une voix profonde et calme. D’une voix que l’on aurait du mal à ne pas écouter.

Votre nouveau roman, Blesse, Ronce noire fait-il partie de ce que vous appelez une mythobiographie ?
( »L’autobiographie doit se développer sur le territoire des mythes, des rêves, des fantasmes. Elle réalise, en ce sens, un projet anthropologique. Le narrateur cesse de raconter sa vie. Il s’efforce seulement de la...

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