La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Histoire littéraire L’oeuvre d’or

mai 2006 | Le Matricule des Anges n°73 | par Éric Dussert

Marcel Schwob, l’homme au masque d’or

Exposition du 6 mars au 3 juin, à Nantes
Editions Gallimard / Le Promeneur

Depuis 2002 et la publication par Sylvain Goudemare et Alexandre Gefen des deux concurrents volumes d’Œuvres incomplètes (Belles Lettres et Phébus), on assiste à la résurgence de Marcel Schwob (1867-1905), cet écrivain, lecteur érudit, qui fut une bénédiction pour la littérature. Il était temps.
La consécration définitive, c’est une exposition de la Bibliothèque municipale de Nantes, le berceau de sa famille, et son catalogue. Fignolé par des spécialistes (Bernard Gauthier, Evanghelia Stead, François Leperlier, etc.), il met en évidence les différentes facettes du personnage, dont les principales furent ses passions pour l’argot, pour Stevenson – sur les traces duquel il s’embarqua, jusqu’à Samoa, en octobre 1901 – et pour les histoires merveilleuses.
Auréolé de mystère, comme ses livres, on perçoit toute sa grâce en observant les pages manuscrites, les illustrations magnifiques (Fernand Siméon), les coupures de presse et les photos qui nous sont offertes, jusqu’à son « grand collier de kabbaliste » récupéré lors de la vente André Breton. Et, dans une lettre de 1888 citée par Patrick Mauriès, on comprend tout à coup : « Ma mémoire est rapiécée de bouts et de morceaux », déclarait-il. C’est bien le symptôme d’une gourmandise de l’esprit aux curiosités sans frein, toujours en quête d’un nouveau plaisir. C’est aussi le gage des bonnes surprises que l’on fait, nous lecteurs, au détour d’une page. De mémoire d’homme, nul n’est ressorti de cette œuvre, forêt formidable. Alors, désormais, les retardataires n’ont plus d’excuse. Et si l’on s’occupait un peu de Gourmont maintenant ?
Éric Dussert

Marcel Schwob, l’Homme au masque d’or
Collectif - Bibliothèque municipale de Nantes/Le Promeneur, 206 pages, 39

L’oeuvre d’or Par Éric Dussert
Le Matricule des Anges n°73 , mai 2006.
LMDA papier n°73
6,50 
LMDA PDF n°73
4,00