Lmda N°227
Hymne à la chair, la poésie de Patrizia Valduga traverse les peaux et impose une voix dont la foudre lente irradie le merveilleux néant de l’amour.
Lent quatrains à rimes croisées, quatre cents vers faits d’hendécasyllabes – le vers de la tradition italienne – pour dire la nuit d’amour d’un homme et d’une femme qui acceptent de se soumettre aux exigences d’Éros, qui se parlent, se touchent, s’accouplent et s’essaient à ce qu’offre le sexe quand, dans la fièvre et l’avidité brutale du désir, il incite à être tout, et même ce que...
De la désirance en braises
octobre 2021