Lmda N°59
Chez Vénus Khoury-Ghata le noir est noir, les « anges brûlent leurs ailes pour se réchauffer », on met dans le même trou « le bébé mort les larmes du cerisier et l’alphabet » tandis que « l’arc-en-ciel a bu l’eau du bénitier ». Un noir sans fond, une mort omniprésente, à l’image de son Liban natal, de sa terre violée, déchirée par les luttes fratricides qui l’ont livrée à ses ennemis...
Étoiles égorgées
janvier 2005