éditions Champ Vallon
A propos
Champ Vallon : de recueil en recueils
Depuis 1983, les éditions Champ Vallon délimitent, livre après livre, un territoire l littéraire intimiste. A l’origine de ce défrichage, une revue, Recueil, que Patrick Beaune, le directeur des éditions utilise comme un creuset.
C’est une belle librairie que l’on découvre lorsqu’on pénètre, par une petite rue, sur la place de Seyssel (Ain) d’où s’échappe la rue Guérin qui abrite les éditions Champ Vallon. Anachronique avec ses lourds volets bleus, la librairie est fermée comme la plupart des autres commerces en ce lundi de janvier. Avec deux maisons d’édition (Champ Vallon et Comp’act qui toutefois vient de déménager pour Chambéry) et cette librairie, cette petite ville adossée à la Savoie semble cultiver son amour des livres. « Semble » seulement…. Car renseignement pris, la belle façade sur laquelle...
Complet !
En moyenne les éditions Champ Vallon reçoivent un manuscrit littéraire par jour. Beaucoup sont consacrés à la poésie. « On ne peut pas publier plus de 20 livres par an. Or, ces vingt titres nous les avons déjà, prévus de longue date. » Depuis la création, de l’aveu de Patrick Beaune, un seul titre arrivé par La Poste a été retenu : Constance de Nicole Debrand.
« Ce qui arrive n’est pas...
Ouvrages chroniqués
Ma maîtresse forme
de
Sophie Loizeau
2017
Lmda N°183
Une sensation nue de la vie, un sens aigu des rythmes et des rapports qui s’établissent entre un corps et un lieu, une façon d’entremêler intimement la nature à une intériorité, il n’y a que Sophie Loizeau pour réussir cette union entre l’universel et l’intime.
La maîtresse forme qu’annonce le titre caractérise l’essence de cette relation, le tour particulier qu’elle prend dans cette façon...
Ma maîtresse forme, de Sophie Loizeau
mai 2017
Malaise dans la littérature
de
Alain Nadaud
Lmda N°4
Il est temps de rendre à la littérature son identité réelle, c’est-à-dire ce questionnement souterrain et inconscient de la recherche du sens fondamental. Sous les formes dont elle voudra bien s’approprier mais dont le sens aura une résonance profonde et durable. La littérature pour Alain Nadaud « se place délibérément en marge des termes traditionnels de l’échange » et elle « n’est pas une...
Dérive
avril 1993