Corpus Auteurs
Gros plan
Notre sélection
Domaine français Lambert Schlechter
Le Murmure Du Monde. 40 Ans d’écriture
Editions Phi
Lambert Schlechter se dit fragmentiste et ne peut s’empêcher de mettre des mots sur les riens de la vie. En lettré jouisseur et en amoureux vulnérable.
Elle ne déclare ni ne chante la voix de Lambert Schlechter, elle murmure. C’est une parole qui ne dit qu’à peine, donne voix au fond muet de la réalité, à l’être-là de ce qui est là, au bruissement des pensées ou aux murmures montant des interstices de la mémoire. Épousant l’inépuisabilité de l’immanence, elle lie amoureusement petites perceptions et réflexions métaphysiques, petites pulsions...
Domaine étranger Maxime Ossipov
Histoires d’un médecin russe
Editions Verdier
2014
Sur fond de débâcle sociale et politique post-perestroïka, une ode aux êtres et aux lieux, par Maxime Ossipov.
La réalité n’est pas très belle : des hommes profondément idiots, des alcooliques, des femmes battues, des enfants enterrés jeunes, victimes de morts violentes. » Moins nostalgique que Boulgakov, mais aussi tendre que Tchekhov – deux autres médecins comme lui –, Maxime Ossipov dressait en 2011 ce portrait peu amène de la Russie contemporaine. Et il sait de quoi il parle, lui qui officie comme...
Poésie Bengt Jangfelot
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La Vie en jeu
Editions Albin Michel
2010
Quand le hasard éditorial réunit deux grands futuriens – le verbe incarné de Maïakovski et le verbe absolu de Khlebnikov –, c’est le cœur de la poésie russe qu’on entend battre.
Morts tous deux à 37 ans, Maïakovski (1893-1930) et Khlebnikov (1885-1922) furent les deux grands futuriens russes – terme que Khlebnikov préférait à futuriste.
Première biographie non soviétique de Maïakovski, La Vie en jeu, de Bengt Jangfeldt, un universitaire suédois qui a longtemps vécu en URSS, a connu personnellement des proches du poète et a eu accès à des sources restées longtemps...
Théâtre Patrick Kermann
De quelques choses vues la nuit
Editions Espaces 34
2012
Espaces 34 entreprend la salutaire réédition de l’oeuvre théâtrale de Patrick Kermann, peuplée de vivants bien gisants.
On lit quelque part que son auteur aurait décrit De quelques choses vues la nuit comme une « déambulation dans un no man’s land entre ciel et enfer ». Tout semble dit : la guerre encore fraîche, l’errance, un rapport si ambigu à la transcendance et à la foi, et cet espace que ne définit qu’un mince intervalle, une double frontière. De fait, il s’agit là d’une suite de scènes qui toutes...